Jeudi 09 Mai 2024 - 09h06

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Test : Perfect Dark
Par Homer64



Décidément, Rareware nous gâte ! Après de la plate-forme (Banjo-Kazooie), de la course (Diddy Kong Racing), de la destruction de bâtiments (Blast Corp), du Shoot'em Up (Jet Force Gemini), et de la baston (Killer Instinct), le studio anglais de Twycross nous livre la suite non-officielle (étant donné que la licence James Bond est actuellement possédée par Activision) du mythique GoldenEye 007. Et au programme une histoire de coup d'État et des aliens : youpi !!!

La suite d'un jeu mythique

Perfect Dark est la suite de l'inoubliable GoldenEye, sorti trois ans plus tôt. On ne va pas dire que Perfect Dark n'est qu'une simple "mise à jour" de 007, car de nouvelles armes (il y en qui n'existent même pas, du moins pas encore...), de nouvelles maps multi, une nouvelle histoire, une nouvelle héroïne, donc Perfect Dark N'EST PAS DU TOUT UNE MISE À JOUR. Il est important de le préciser.
Néanmoins, des éléments sont bien évidemment pris sur GoldenEye mais ce n'est pas du plagiat. D'ailleurs Nintendo ne s'est pas privé de prendre les mêmes éléments d'un Mario Bros à l'autre.
Perfect Dark a une ambiance beaucoup plus sombre que GoldenEye, le jeu a parfois des côtés glauques (les laboratoires, principalement).

Le roi des FPS sur Nintendo64

Comparé à GoldenEye, Duke Nukhem, aux Turok et aux autres, le verdict est sans appel : Perfect Dark est bien plus évolué que les autres FPS de sa génération... Un petit rappel : Perfect Dark tient sur une cartouche de 32 MB (comme Zelda Ocarina Of Time).
L'Expansion Pak est obligatoire pour jouer en multi à partir de trois joueurs. De plus, on peut jouer avec des "bots" : ce sont des adversaires contrôlés par le CPU ; on peut faire équipe avec ses potes et affronter la console, faire équipe avec des bots ou tout simplement s'entretuer ! Et tout ça avec des graphismes incroyables (Rareware oblige) !

Un mode histoire bien long

Le mode histoire vous tiendra longtemps en haleine. Vous pouvez jouer à deux en équipe (vous jouez les gentils) ou un joueur fait le gentil et l'autre un méchant. Les cut-scenes sont bien réalisées avec les voix en anglais et les sous-titres dans la langue désirée ; mais support cartouche oblige, pas de cinématiques de 8 minutes comme dans Final Fantasy VII sur CD-ROM. Les voix, bruitages et autres gémissements sont en qualité MP3. Ce qui nous donne une qualité sonore élevée (pour cette époque).

Sur Nintendo 64... et le Xbox Live Arcade !

Rareware et Microsoft ne vont pas tarder à mettre en vente sur le XBLA européen Perfect Dark HD (voir vidéos). Attendez-vous à un jeu compatible 1080p, ce qui pourrait attirer les nostalgiques de la Nintendo64 sur Xbox360... Déjà que sur Nintendo64 le jeu est super alors-là... Que certains se rassurent, un mode online sera possible. C'était juste un petit paragraphe qui s'éloignait du test, rien de plus.

Infiltration et action

Certaines phases d'infiltration vous rappelleront sans doute un jeu (pas de nom merci !) mais là, ce n'est plus vraiment la même chose. Il est plus facile de se planquer quand on veut tirer sur les ennemis. Le plus drôle c'est de prendre des armes automatiques et de dézinguer tout le monde en se faisant repérer.
Pour apprendre à toucher les cibles, l'Institut Carrington met à la disposition des joueurs une salle pour s'entraîner à tirer avec les différentes armes proposées dans le jeu. Ça va du classique pistolet avec silencieux, jusqu'à la grosse mitrailleuse, en passant par le fusil à pompe, le couteau et autres mines à retardement ou télécommandées.

Une jouabilité particulière

Au début, Perfect Dark est rapide à prendre en main mais le jeu se révèle difficile pour les débutant en ce qui concerne les FPS. Les connaisseurs trouveront leurs repères assez facilement. Le principal défaut du jeu réside dans la ressemblance des armes entre elles (oui, je sais, je suis tatillon) ; les pistolets sont des pistolets, les automatiques des automatiques, les mines des mines, etc...
Mais ce n'est pas si grave.


Verdict :

Graphismes : 18/20

Sans mentir ?! Une vraie réussite au niveau des graphismes. Certes, l'aliasing est présent et puis le jeu a bien vieilli. Bon à côté de Uncharted 2 ou de Forza 3 sur la 7e génération, le jeu ne fait bien évidemment pas le poids. Un des plus beaux jeux de la Nintendo 64.

Durée de vie : 20/20

Quasi-illimitée. On a toujours envie de faire une petite partie en multi (même quand on joue seul !) pour se détendre après une laborieuse mission.

Bande-son : 15/20

Au niveau musical, les compositeurs auraient pu faire mieux, mais il y a pire. Au niveau des voix et des bruitages, rien à redire.

Jouabilité : 17/20

Malgré que les armes se ressemblent un peu, la jouabilité est exemplaire en ce qui concerne les déplacements et les tirs.

Scénario : 16/20

Ce n'est pas l'élément principal du jeu, mais si cette idée a été utilisée on ne sait combien de fois, le scénario demeure sympathique.



Intérêt :



Un très bon élève dans l'école des FPS, mais il est un peu austère. Si vous le trouvez, prenez-le. Car c'est le meilleur FPS de sa génération, réalisé par les développeurs qui fonderont Free Radical et qui créeront une saga nommée...TimeSplitters.


 
   
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› Informations :

Plate-forme : Nintendo 64 (N64)
Etat du jeu : Disponible
Date de sortie française : Juin 2000
Mai 2000 (USA) - Octobre 2000 (Japon)

Genre : FPS
Thème : Espionnage/Futuriste
Multijoueur : 1 à 4

Développeur : Rare
Editeur : Nintendo
Distributeur : Nintendo


 

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